Les courses nord-américaines diffèrent des nôtres par trois aspects : la standardisation des hippodromes, dénués du moindre dénivelé et avec des tournants serrés et de courtes lignes droites que l'on qualifient souvent de "tourniquets", l'autorisation de certaines substances considérées chez nous comme "dopantes", et un programme axé sur deux surfaces différentes, le dirt et le turf. Nous vous faisons grâce des PSF ou autres polytracks qui, un temps à la mode, sont aujourd'hui progressivement démontées (ce fut d'ailleurs le cas cette année à Keeneland).
De ce fait, l'élevage nord-américain s'est spécialisé avec une production majoritairement orientée sur le dirt, surface la plus prisée. Une dichotomie qui s'accentue d'année en année, et il suffit pour s'en convaincre d'ouvrir un catalogue de vente
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Les courses nord-américaines diffèrent des nôtres par trois aspects : la standardisation des hippodromes, dénués du moindre dénivelé et avec des tournants serrés et de courtes lignes droites que l'on qualifient souvent de "tourniquets", l'autorisation de certaines substances considérées chez nous comme "dopantes", et un programme axé sur deux surfaces différentes, le dirt et le turf. Nous vous faisons grâce des PSF ou autres polytracks qui, un temps à la mode, sont aujourd'hui progressivement démontées (ce fut d'ailleurs le cas cette année à Keeneland).
De ce fait, l'élevage nord-américain s'est spécialisé avec une production majoritairement orientée sur le dirt, surface la plus prisée. Une dichotomie qui s'accentue d'année en année, et il suffit pour s'en convaincre d'ouvrir un catalogue de vente pour constater que la proportion de chevaux de gazon, adaptés à nos courses européennes, devient de plus en plus maigre...
Si les pedigrees diffèrent, la génétique aussi. Des génomiciens américains auraient en effet mis en évidence des séquences génétiques différentes selon les aptitudes au dirt ou au turf. Une confirmation scientifique de ce que l'on constate depuis longtemps, avec des lignées mâles ou des familles maternelles parfois exclusivement orientées sur le dirt. Ainsi, les poulains peu performant sur cette surface sont testés sur le turf comme, autrefois, nos modestes performers de plat étaient reconvertis en sauteurs. Conséquence, le programme de sélection du turf ne rempli plus vraiment son rôle...
Les résultats de la Breeders' Cup 2015 sont éloquents. Nous vous laissons le soin de parcourir nos analyses de pedigree, pour constater comme nous qu'ils sont sans aucune fausse note au niveau de leur aptitude théorique à la surface sur laquelle ils ont vaincu. Pour ceux qui n'ont pas été traités, nous vous laissons deviner !
Comme promis, la première réunion du Club DNA Pedigree se tiendra le 17 novembre prochain à Deauville, soit le matin du deuxième jour des ventes ARQANA. Une rencontre autour d'un petit-déjeuner qui vous sera offert dans le bar "le 360°", à partir de 9h30.
Thème de la rencontre : la qualification Chef de Race des grands étalons français...
A noter sur vos tablettes, en vous remerciant par avance de nous confirmer votre participation avant le 10 novembre SVP !